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Société Publié le 04/12/2022 à 05:10
l'essentielLe Club des Retraités Sportifs Auscitains est l’une des rares associations à voir ses effectifs s’accroître. Sa dernière AG dessine le portrait d’un club solide.
Béatrice Bourg, présidente du CRSA, le club des retraités sportifs auscitains, ne boude pas son plaisir. "Depuis la fin du Covid, non seulement on a repris, mais on a même plus d’adhérents qu’en 2019 !" Le 15 novembre dernier, pour sa 35e assemblée générale, à laquelle assistaient près de 300 personnes, le club comptait près de 700 membres, là où il n’en comptait "que" 660 en 2019. Et le CRSA a conservé toute son attractivité pour les seniors de la ville. "D’ordinaire, on tourne plutôt à 100 nouveaux chaque année, mais là, en 2022, ils étaient plus de 150." Après des années à 69 ans de moyenne d’âge, le CRSA est passé à 71 ans, un effet secondaire de l’allongement du temps de travail, selon la présidente.
D’où vient un tel succès ? Pour la présidente, les retraités ont envie de sortir, de voir des gens et de faire du sport – à leur rythme et dans leurs limites – ou de participer à des activités culturelles. A cela s’ajoute la politique de l’adhésion unique à 75 € pour toutes les activités. "Un tarif assez imbattable, souligne Béatrice Bourg. On propose quand même 27 activités, à ce prix-là. Le seul cas où il faut ajouter un petit peu, c’est pour le yoga, où nous avons un intervenant." Pas d’activités nouvelles pour 2022, mais les vedettes gardent la cote, comme la marche nordique. "Ce sport a perduré pendant le Covid, et les adhérents continuent d’y être attachés."
La randonnée et la danse ont également beaucoup d’adeptes. Et puis, il y a le pickleball, un sport de raquette. "Depuis deux ans, ça a très bien pris, dit Béatrice Bourg. Ça ressemble au tennis, avec du badminton et du tennis de table. On y joue à 4, avec une balle perforée, et des sortes de raquettes de ping-pong !" Un succès que la présidente attribue à une pratique très ludique et que chaque joueur peut adapter à sa guise, de façon plus ou moins intense.
L’assemblée a été aussi l’occasion pour les adhérents de se rencontrer : les groupes des différentes activités ne se mélangent pas toujours, et les discussions déclenchent souvent l’envie de tester les autres propositions du club.
Là où le bât blesse un peu plus, c’est du côté de l’encadrement. Le CRSA doit jongler avec un nombre impressionnant de rendez-vous et peu de bénévoles. "Très souvent, les adhérents hésitent à s’engager, et pensent que c’est une lourde tâche… Alors que plus on est nombreux, plus c’est léger ! Mais il y a une réticence à s’engager que je n’avais jamais connu à un tel degré. Pourtant, quand on reçoit, il faut donner un peu de temps en temps."
Marc Centene