Escapade à Castres / Mazamet

Après un transport en car, nous sommes partis à la découverte de Castres en commençant par le Musée Goya. Très beau bâtiment avec de magnifiques massifs dessinés par Le Nôtre.

Une création en 1840 avec un petit nombre de tableaux d’artistes français, qui a été enrichie par des dons, dépôts d’œuvres & des acquisitions. C’est finalement l’important leg de la famille BRIGUIBOUL qui change le visage du musée & l’oriente vers l'art espagnol. En 1894, Pierre lègue près de 80 pièces dont trois tableaux de Goya.

ci-contre : Marcel BRIGUIBOUL (Autoportrait au chapeau)

Le musée est rebaptisé en 1947 & obtient en 1949 du musée du Louvre le dépôt de prestigieux tableaux de Velasquez & Murillo.

Nous avons pu découvrir plusieurs époques de l’art espagnol, en terminant par Pilar Albarracín, artiste espagnole née à Séville en 1968. À la fois photographe, vidéaste et plasticienne, elle explore la question du folklore de son pays & porte un regard critique, provocateur mais aussi esthétique sur la culture qui lui a été transmise. Des costumes du flamenco, en passant par la tauromachie et l’art baroque, elle se réapproprie les codes de la culture tradition- nelle espagnole. Elle est notamment l’auteur de l’installation Asnería (2010) qui revisite la figure de l’âne, chère à Goya.

Un repas au restaurant nous a permis de reprendre des forces pour visiter Castres. Ville natale de Jean Jaurès (homme d’Etat ayant fortement marqué la politique française des XIX & XXème siècles), dont nous avons pu admirer la statue, mais aussi découvrir la pharmacie Fabre, origine des Laboratoires Pierre Fabre qui est un groupe pharmaceutique et dermo-cosmétique français, créé en 1962 à Castres (Tarn) par Pierre Fabre, pharmacien et botaniste castrais, ainsi que la très belle église de Notre Dame de la Platé, avant de rejoindre le coche d’eau pour une promenade reposante sur l’Agout.

Le long de la rivière Agout, en plein cœur de ville, ces maisons aux couleurs pastel ont été dès le Moyen Âge le lieu d’activité principale des Castrais. Elles abritaient différents corps de métiers tels que tanneurs, teinturiers, parcheminiers, papetiers et tisserands. Elles font aujourd’hui partie de l’image la ville. Pour beaucoup, elles sont propriété de l’Office Public de l’Habitat et sont donc habitées.

Ce fut ensuite un rapide trajet vers notre le Moulin des Sittelles à Burlats, pour le repas du soir, suivi d’une agréable promenade, puis de quelques jeux pour certains (une bonne rigolade…!!!) et la nuit.

Un petit déjeuner pour prendre des forces & nous voilà partis en car jusqu’au bas de la passerelle de Mazamet. Une montée tranquille d’une cinquantaine de minutes & nous avons découvert cette impressionnante structure métallique. C’était une au-tre histoire de la traverser & je n’en menais pas large. Mais pour l’aller comme le re- tour j’ai eu une âme bienfaisante qui m’a accompagnée (Merci Martine & Michèle !)

Nous avons continué l’ascension jusqu’au charmant village d’Hautpoul, où nous avons retrouvé Josette, montée en taxi. Un tour de ce charmant village & nous avons pique-niqué (casse-croûte préparé par le Moulin) & discuté. Le moment de la descente étant arrivé, quatre ont regagné le point de rendez-vous du taxi, tandis que les quinze autres sont descendus à leur rythme.

De retour sur la ville, nous avons rejoint la visite guidée de ‶ Mazamet au fil de la laine ″pour découvrir à pied la ville, son histoire et son architecture, l’explosion de la ville au XIXe siècle, grâce au délainage, activité industrielle innovante qualifiée de révolutionnaire.

Après ces périples, le retour vers Auch fut calme !

Merci à Marie-Françoise & Michèle, les organisatrices, & à tous les participants pour cette bonne ambiance tout au cours de cette escapade !